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  • AES: un risque à ne pas sous-estimer

    On parle d'accident d'exposition au sang (AES) pour toute exposition accidentelle à du sang ou à un liquide biologique, qui survient lors d'une effraction cutanée (coupure ou piqûre) ou d'une projection sur les muqueuses ou sur une peau lésée.

    En France, plus de 6 IDEL sur 10 déclarent avoir déjà été victimes d'un AES au cours de leur carrière. Mais ils ne sont pas les seuls exposés. C'est la raison pour laquelle l'URPS Infirmier Grand Est a choisi d'agir en lien étroit avec les autres professionnels de santé concernés : médecins, dentistes, pharmaciens, sages-femmes, pédicures-podologues, biologistes. Une démarche interprofessionnelle qui bénéficie du soutien financier de l'ARS Santé Grand Est dans le Cadre du Contrat d'Objectif et de Moyens 2022-2024 signé le 12 mai 2022.  

    Une urgence médicale

    « Quatre grands principes guident la prévention des accidents d'exposition au sang (AES) : le statut vaccinal, le respect des précautions générales d'hygiène, l'utilisation d'un matériel adapté et sécurisé, l'information et la formation des professionnels de santé. Il est essentiel de les connaître. Il l'est tout autant de réagir au plus vite et au plus juste, lorsqu'un accident intervient parce qu'un AES est une urgence médicale », insiste Nadine Delaplace, Vice-présidente de l'URPS Infirmier Grand Est. Et de rappeler les premiers gestes à observer :
    - Ne pas faire saigner
    - Nettoyer immédiatement l'endroit exposé à l'eau et au savon
    - Rincer et pratiquer une antisepsie au Dakin ou à l'eau de javel à 9°cL diluée au 1/10, pendant 5 minutes au minimum.
    - En cas de projection sur les muqueuses (œil notamment), rincer abondamment au sérum physiologique ou à l'eau pendant 5 à 10 minutes.
    - Très rapidement (au maximum dans les 4 heures), se présenter aux urgences ou à un médecin référent spécialisé dans ce type de prise en charge.

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